installations plastiques
En regardant les vieilles ruches d’abeilles que l’on trouve
encore dans les bois et pâtures de la vallée, Yoris Van den Houte imagine un village fantomatique déserté par ses habitants.
Il pense aussi au désastre actuel de la ville de Detroit (USA) désormais en faillite, abandonnée de tous, sauf des plus pauvres qui ne peuvent aller ailleurs et des artistes qui trouvent là matière à méditation sur l’évolution du monde contemporain minée par la spéculation financière et les régimes maffieux.
Destin des abeilles laminées par les pesticides et destin des hommes laminés par le désordre économique, destin d’une humanité instable et sur laquelle chaque matin tout semble devoir être remis en question sans que prémices d’architectures nouvelles se précisent.
"you are my destiny" comme s’il fallait en passer par là pour commencer à imaginer d’autres voies d’accès aux temps futurs.