L’installation, est une structure hexagonale construite autour du principe du sténopé [1], transformant l’espace intérieur en une immense camera obscura.
Un moteur entraîne de façon permanente la rotation du (système de) miroir sur un axe vertical. Ainsi sur la table défile, en une lente projection circulaire, l’image de ce qui entoure la structure.
A l’intérieur l’espace est noir, abstrait et confiné. Il y a une voix, une histoire, un imaginaire. Le corps disparaît pour s’introduire dans une sorte d’espace mental. Un espace où la gravité, et le lien qui relie chaque chose aux autre changent. Comment la lumière se donne t-elle à voir ? Comment l’absence de lumière change t-elle notre perception ? Quelle est la profondeur du corps ? Quelle est notre distance focale intrinsèque ?
Cette habitacle se propose être un voyage poétique dans le vaisseau de notre regard, dans l’extension de notre corps, à la surface de notre peau, au point de contact de la matière lumineuse.