Dans l’installation in situ intitulée « Stigmate » Cécile Armenault explore les relations établies entre l’espace de la forêt et l’imaginaire collectif, largement façonné par la littérature, les contes. Un ensemble de pièces de mobilier dysfonctionnel exposé dans une zone à la végétation dense évoque l’écriture, la lecture, l’endormissement, le sommeil, la nuit, l’enfance et suggère la trace d’une activité humaine, un récit. Par cette transposition de l’espace intime de la chambre l’artiste déplace les conceptions de la fonctionnalité de l’espace et tend à une réflexion sur l’intérieur et l’extérieur, l’inconscient et le conscient. Elle définit la forêt comme une zone possible d’habitation, un environnement productif d’imagination.