Au fond du jardin de la Communauté de la Sagesse - un couvent de bénédictines établi à Saint-Loup-sur-Aujon - une grille blanche ouvre sur un chemin de silence qui est comme suspendu entre deux rangées d’épicéas.
Ligaturées aux troncs de ces arbres, sept photographies ouvrent une fenêtre sur une forêt d’ailleurs, une forêt moins policée que le paysage ondulant alentour en pâturages et verger. Une forêt tropicale dont l’exploitation brutale permet d’entretenir la fiction de notre croissance économique.
Des arbres ainsi sacrifiés sur l’autel d’une prospérité mal partagée.