Durée : 9min26
Ces arbres, qu’on appelle souvent à tort sapins, sont sous la neige, un cliché absolu. En observant d’avantage, nous réalisons que la neige détache et individualise chacun des résineux.
Ils changent alors de statut et deviennent sculpture. La lumière réfléchie par la blancheur nous fait découvrir des perspectives et des percées invisibles les autres saisons, transformant la forêt en une forme architecturale. Parallèlement, le mouvement de notre déplacement crée un effet optique : comme si les épicéas étaient portés par un plateau tournant.
Nous sommes entraînés dans un mouvement rotatif sans fin, dans un décor où nous perdons nos repères.