Les carnets sont des voyages intérieurs.
Ils sont le banc de montage de mes fragments de vie recomposés.
Sur l’une de mes pages je lis ceci : se relire c’est se relier.
Il y a des carnets de lumières, des carnets sensuels ou carnets de colère,
carnets de maternité ou carnets de tournage, il y a des carnets de chômage,
des carnets amoureux ou encore carnets d’absence .
Les carnets permettent de reformuler des idées notées sur un post-it.
Ils redonnent vie à des archives photographiques parfois enfuis dans des
tiroirs et des boites.
Dans un carnet, tout est possible. Toutes les illusions sont permises.
J’ai recueillie la lumière de l’Afrique pour la faire ressurgir ici et maintenant,
notamment lorsque il fait froid chez nous. J’ai collecté des couleurs vives pour
en faire ma thérapie contre le gris de l’hiver parisien. J’ai capté l’amour pour
des moments de solitude, et saisi l’inspiration pour des périodes de petits
creux créatifs.
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