« Je tente de parler de ma relation particulière avec Jimfaju, de sa relation aux arbres. L’arbre qu’il escalade (le palmier de Casamance au Sénégal) et dont il tire un revenu, tout comme je tire moi aussi un revenu des arbres que j’escalade. L’arbre sacré, et le rituel célébré à son pied, au cours duquel il verse un peu du vin récolté à a cime d’autres arbres : comme un juste retour de sève à la terre. Pour affirmer l’unité, la globalité, le cycle de la vie. Et justement, ce cycle d’engendrement, de retour, de transmission, dans lequel s’inscrit ma relation à son fils, une relation épistolaire suivie, de laquelle selon ses affirmations naît sa vocation journalistique. »